Le moment où elle a décidé de ne pas remettre ses chaussures
- Sarah Andre
- 14 juil.
- 1 min de lecture
(…et où tout le monde a compris que c’était son mariage.)
C’était un mariage en pleine nature, sous les arbres, avec des guirlandes lumineuses suspendues dans les branches. Une ambiance douce, un peu bohème, un peu rock, à leur image.
Elle portait une robe fluide, sublime, et… des talons aiguilles.
Jusqu’à ce que, quelques heures plus tard, elle me glisse discrètement :
“Je n’en peux plus. J’ai mal, je veux les enlever… mais j’ai peur que ça fasse pas ‘mariée’.”
Je lui ai souri. Et je lui ai dit :
“Ça ne fera peut-être pas ‘mariée Pinterest’. Mais ça fera vous. Et ça, c’est bien plus fort.”
Elle a ri. Elle les a retirées. Pieds nus, elle a continué sa journée — et sa soirée. Elle a dansé, sauté, pleuré de joie, embrassé tout le monde. Et ce moment de liberté simple a tout changé.
Pourquoi je vous raconte ça ?
Parce que ce n’était pas un grand moment orchestré. Ce n’était pas prévu. Mais c’est ce genre d’instants qui restent, profondément. Ce jour-là, elle s’est choisie elle-même, et tout le monde l’a senti. Ce n’était plus “le mariage parfait”, c’était le leur.
Ce que ça m’a rappelé
Un mariage, ce n’est pas une performance. C’est une émotion collective. Et les petits moments de vérité, ceux où on ose dire “je fais à ma façon”, ce sont eux qui marquent les cœurs.

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